« On veut permettre aux petits d’en faire davantage et d’aller au bout de ce qu’ils veulent faire », a souligné en entrevue au Journal le ministre André Lamontagne.
« Leur rayonnement est vraiment local et s’inscrit dans l’agriculture de proximité », a expliqué M. Lamontagne à propos des serres du Petit Brûlé.
Selon lui, le Québec se doit d’appuyer maintenant ce type de projet pour que leur communauté puisse avoir des produits maraîchers à longueur d’année.
Au départ, rien ne prédestinait David Théorêt, entrepreneur en construction, et Marie-Pierre, diplômée en architecture de devenir agriculteurs.
C’est en 2019 que l’idée de l’entreprise est née à la maison avec leurs cinq enfants. La famille s’est d’abord acheté des poules pondeuses pour nourrir la marmaille. Ils ont ensuite eu la piqûre.
Après avoir fait l’acquisition d’une terre agricole à Rigaud, David et Marie-Pierre ont réalisé que les gens autour d’eux avaient autant d’appétit qu’eux.
« Le but, c’est de créer un écosystème viable avec une variété de produits. L’abeille amène quelque chose à la floraison des arbres », conclut Marie-Pierre Gauthier, qui dirige l’entreprise de 30 employés avec son conjoint.
Légumes racines, fruits, ail, en passant par le bœuf, le porc, l’agneau et le faisan... le Petit Brûlé a plusieurs cordes à son arc et prépare même son propre sirop d’érable ainsi que son miel.
Francis Halin, journaliste
Journal de Montréal
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